Ça vous dirait d’avoir un surnom indien ?

Puisqu’ aujourd’hui c’est la journée du n’importe quoi, que je n’ai pas envie de vous parler que de la rue et que je procrastine tout ce que je peux, j’ai décidé de vous offrir un surnom indien. C’est promis, j’éviterai les surnoms ridicules du genre “poisson rouge qui nage dans les water”

Ça vous tente ?

Allez quoi, ne me laissez pas me ridiculiser tout seul…

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Et si le confort n’était rien d’autre qu’une prison dorée…

Quand on vit dans la rue il y a des moments où l’on se dit “j’aimerais bien rentrer à la maison et m’ allonger sur le sofa”. Il m’arrive d’avoir ce genre de réflexion, ce qui génère en moi une certaine angoisse.

Parceque ce confort, il faut le sécuriser, fermer sa porte à clef, penser à régler l’alarme, vérifier les fenêtres, le gaz, l’étanchéité du cloître.

mettre des verrous de  sur sa vie et finalement sur son cœur.” (Merci Clem).

Parceque ce confort, il faut le conserver, et pour le conserver il faut accepter d’être prisonnier Continue reading “Et si le confort n’était rien d’autre qu’une prison dorée…”

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Visages pâles pas en croire leurs yeux hein?

Visages pâles pas croire leurs yeux, lynx errant toujours vivant! Toujours debout toujours la banane… revenir d’aventures très exotiques aux frontières du réel pour souhaiter vous joyeux noël.

Lynx errant très malin avoir choisi le jour de noël pour reprendre les… rennes.

En pleine forme…

Krismas ki subhkamna!

Qui veut dire joyeux noël en indien (des indes) je n’ai pas trouvé mieux.

J’aurai le plaisir de vous retrouver bientôt et vous d’autant plus… bein tiens.

Qui c’est qui paye son apéro maintenant?

 

Le topic mode de la semaine, des pompes pas cher qui font pas mal aux pieds

Oh la la les filles, regardez ce que j’ai dégoté ! Admirez ces chaussures… Classe hein ?  J’ai trouvé celle ci pour moins de huit euros chez supermarché du coin !

Chaussures pas cher
Le pied !

L’explication : j’étais à la recherche de chaussures avec pour cahier des charges :

  1. Moins de huit euros
  2. Pas d’autres exigence à ce prix là

Parceque mes pieds étaient meurtris dans mes vieilles pompes, quand on arpente les rues, ce sont les pieds qui souffrent le plus. Les pieds, c’est très important : quand ça ne va pas côté petons, rien ne va, alors j’étais prêt à sacrifier trois jours  de budget repas pour les soigner.

Et puis…

l’enjeu de la chaussure est important dans notre société actuelle, ce qu’on regarde aujourd’hui c’est vous pieds, c’est à ça qu’on vous juge : un jean crade et des vieilles pommes, vous êtes catalogué clodo ; un jean crade et des jolies chaussures vous êtes un cool grunge.

De bonnes chaussures doivent dire au monde : ne me jugez pas, aimez moi !

De si belles chaussures à moins de huit euros… mais comment as tu donc fait une telle affaire ?

Merci de poser la question…

J’arpentais les rayons du magazin avec peu d’espoir à vrai dire, pour mon malheur la moindre paire de semelles Garnies d’un vague tissus affichait vingt euros, moche en plus ! Quand tout à coup, alors que je commençais à me résigner à continuer de claudiquer en pestant sûr mes actuelles tortionnaires, surgit cette très jolie et très classe paire de chaussures me regardant avec leur air de chat Potté “achète nous, achètes nous, on sera à tes pieds tous les jours…promis  !” (Elles disent toutes ça).

Chaussures à vendre
J’ai du mal à comprendre qu’on puisse préférer payer le prix fort pour celles-ci mais tant mieux. Le mauvais goût des autres fait mon bonheur.

J’en profite, puisqu’on est sur le sujet de prendre son pied, pour passer un petit message. Bah oui c’est un blog mode alternatif ici après tout. Alors voici le message :

Donnez vos vieilles chaussures !

Pour les gens de la rue, manger c’est important. Bien-sûr, je comprends qu’on ne veuille pas donner d’argent ou de la nourriture, mais une bonne paire de chaussures c’est tout aussi important et pas toujours forcément très simple de se fournir de ce côté là, surtout pour les hommes. Alors, si vous aviez une ou deux vieilles paires de pompes inutiles à la maison, si possible toujours en état de marche, pourquoi ne pas sortir les distribuer, vous feriez un heureux et pourriez établir un contact et peut être en apprendre sur la vie anté-sdf de Votre nouveau filleul.

Ce sont les hommes qui ont le plus de mal à se fournir en chaussures disais-je, alors, si vous êtes une fille, peut être avez vous chez vous une antique paire oublié par un ex, ou bien celles de votre actuel, ça lui apprendra à ne jamais essuyer ses pieds avant de rentrer à la maison.

D’ailleurs, pensez-y en cas de rupture amoureuse imminente, au moment de lui remettre ses valises : gardez les pompes que vous offrez ensuite à un SDF “vengeance”. Vous pourriez faire un heureux et pourquoi pas, qui sait, peut-être rencontrer l’âme-sœur, d’une pierre deux coups si j’ose dire. Vous trouverez chaussure à votre pied et lui aussi (gare aux champignons tout de même). Ça a marché comme ça pour Cendrillon, pourquoi pas vous ?

Allez va princesse charmante, va trouver ton Cendrillon !

Ironie du sort.

Mon chargeur de téléphone qui décède le jour même où je me décide à écrire un article pour expliquer comment économiser la batterie de son téléphone, coquin de sort…

Bon eh bien, ce blog est en pause en attendant que je règle ce problème.

À bientôt…

Quand on a envie d’écrire un article juste pour prolonger l’échange avec ses lecteurs mais qu’on a pas de matière sous la main, il ne faut pas se forcer, juste réfléchir un peu et se demander “qu’est ce que tu as envie de leur dire au juste ?” Et ce que j’ai envie de vous dire c’est merci.

Merci d’être là. Déjà le moral va mieux et les horizons s’éclaircissent.

Bon weekend end !

Envisager la mort et renaître plus fort.

Il y a quelques temps, dans une période difficile, j’ai pensé que je pouvais mourir. Pas que je sois dépressif ou suicidaire ni que j’aie perdu le goût de la vie. J’ai pensé que je pourrais mourir, que j’en avais la possibilité et le choix.

Cette pensée ne me dérangeait pas puisque la mort en soi n’est pas si dramatique : au mieux il y a une autre aventure après, au pire il n’y a plus rien et pas de regrets à avoir. Et j’ai réfléchis, mûrement, est ce que je devais terminer ma vie et si oui comment ?

J’y ai réfléchis plusieurs jours durant.

J’ai décidé que, si je le faisais, je m’ offrirais un plaisir avant un bon repas et une bonne bouteille de vin. J’ai imaginé les scénarios possibles. Ils étaient tous très agréable. Il y a un côté très apaisant à penser qu’on va fermer les yeux et qu’ensuite plus rien ne pèserait, c’était libérateur presque excitant.

Et puis j’ai pensé que c’était, bien entendu, une chose que je n’avais jamais faite dans ma vie et il m’est venu un peu de tristesse car je ne pourrais pas écrire ni décrire le voyage et les sensations.

Alors, j’ai imaginé comment je pourrais m’organiser pour pouvoir publier ce que je ressentirai jusqu’au dernier moment.

Mais.

Si j’avais envie de l’écrire, j’étais aussi tenté de connaître la réactions des potentiels lecteurs, la suite.  Je pensais à la suite c’est donc que je pensais à la mort, non pas comme la fin de la vie mais comme on clôture un chapitre. La mort était une image forte que je me renvoyais à moi même.

Comme on peut être rassuré à l’idée de se coucher et dormir et passer à un autre jour après une journée éprouvante, j’étais relaxé par l’idée de dormir éternellement alors que je vivais une suite de catastrophes qui semblait ne jamais vouloir se terminer.

À partir du moment où j’ai pu envisager la mort et imaginer la mienne toutes les choses​ qui me tracassaient ont perdu leur sens, j’ai tout relativisé. Dès lors, que je pouvais me séparer de ma vie je pouvais me passer de tout, il était devenu ridicule de m’inquiéter pour des petites tracasseries matérielles et terrestres.

L’idée de mourir, m’a alors déstressé.

Alors la vie est devenue plus simple à envisager, parce-que j’y ai laissé mes dernières peurs, mes derniers freins, tout est devenu léger et j’ai commencé à voir le monde avec un autre regard, comme si c’était la dernière fois que je vivais les choses et j’ai eu d’ailleurs envie de les apprécier au maximum.

Et de vivre pour la beauté que je vois à nouveau maintenant que mon regard n’est plus aveuglé par mes tracasseries intérieures.

Bonnes vacances à ceux qui partent mais aussi à ceux qui restent.

Voilà que le monde tourne au ralenti, le petit monde WordPress comme le monde réel vivent au rythme caniculaire et vacancier.

Ce blog va tourner au ralenti, l’été durant, sans être à l’arrêt pour autant.

  • Je vais passer certains articles que j’avais promis auparavant comme les “top glauque” et peut être certains brouillons abandonnés et articles inavouables.
  • Mettre un peu le blog en forme.
  • Réfléchir et commencer à travailler autour de certaines idées et créatives pistes.
  • Consulter vos blogs.
  • Peut être entretenir la page journal des sentiments et pensées.

Dans tous les cas, bonnes vacances à tous, actives ou non, à la maison, à la campagne ou à la mer.

Et merci d’être là !

Un principe de communication simple comme bonjour qui fonctionne aussi pour les blogs

Il y a quelques années, je me suis retrouvé bien embêté par une question pourtant fort simple qui m’a été posée par un recruteur de la Fédération Nationale d’Achats Coopératif. [Edit correctif : il s’agissait de la Fédération Nationale d’Achat des Cadres, que vous connaissez certainement non ?]

Je postulais pour un poste de vendeur, j’étais jeune, et le recruteur m’à posé une question,  simple comme bonjour, qui m’a pourtant placé dans l’embarras.

Passé le traditionnel bonjour et les présentations coutumières lors d’un rendez-vous de genre, j’ai bien-sûr eu droit aux questions et à la dissection traditionnelle de la vie, mon œuvre, bref mon curriculum, questions desquelles je m’étais plutôt bien sorti jusqu’à ce qu’il me pose cette question :

Vous êtes en rayon, vous voyez un client potentiel arriver, comment faites vous pour attirer son attention ?

“Attirer son attention”…

Comment pouvais-je bien attirer l’attention de ce(tte) inconnu(e) que je n’avais pas forcément envie de déranger ?

Alors j’ai réfléchis… Comment attirer l’attention de ce brave client potentiel…?

Il fallait être inventif, qu’il en ait pour son argent, qu’il ne se soit pas déplacé pour rien (dépenser) ce précieux prospect.

L’imagination n’est pas ce qui me fait je plus défaut alors, très vite je me suis mis à créer des scénarios de captage d’attention :

Comment attirer un client dans mes filets :

  • Réponse a : je me mets torse nu et j’enchaîne les poses plastiques.
  • Réponse b : je chante la bohème
  • Réponse c : je le ou la menace d’une arme à feu.

J’ai donc au final appliqué toute la science psycho sociale et ma connaissance de l’humain afin de lui opposer l’ultime réponse, le secret absolu pour transformer un simple badaud des rayonnages en merveilleux clients.

J’ai vite deviné que j’avais oublié quelque chose en voyant sa moue perplexe :

– Vous pouvez peut être simplement dire “Bonjour” non ?

J’ai testé, cela fonctionne plutôt bien, la preuve ici : Bonjour (c’est peut être mon sujet préféré sur ce blog) Preuve que la simplicité est toujours payante. Merci à vous de vous êtes prêtés au jeu, vous êtes adorables.

 

Bonne fin de  journée.

Ci-gît

Ci technolo-gît l’humanité.

Dans la série les gens sont formidables : madame l’inconnue et le jeune homme révolté.

Je suis peut être un peu naïf mais, je suis toujours émerveillé par ce genre de petites scènes.

Non cette fois, l’histoire ne se déroule pas à krusty burger mais dans un conglomérat commercial aussi appelé centre commercial.

Alors je m’étais installé relativement discrètement pour déjeuner à une table encore copieusement garnie bien qu’abandonnée. Quelques voisins de table ayant assisté à la scène semblaient dégoutés, bref. J’ai eu la surprise de voir arriver cette femme, gracieuse, superbe, une assiette à la main qu’elle m’a offert en me souhaitant bon appétit.

Le geste était remarquable car elle l’a fait sans discrétion, presque sans pudeur.

Défiant presque les autres clients attablés Continue reading “Dans la série les gens sont formidables : madame l’inconnue et le jeune homme révolté.”

Questions réponses

Bonjour les gens qui passent. Comme il y a des questions qui reviennent souvent par mail ou dans les conversations, j’imagine que d’autres ont les mêmes interrogations, alors pour répondre aux curieux qui ont raison de l’être, voici un sujet dédié au questions réponses. Sujet qui sera entretenu au fur et à mesure. Continue reading “Questions réponses”

Mon ascension inversée vers le minimalisme

Voici en quelques images mon parcours vers le minimalisme :

Comme tout le monde, j’ai eu un appartement douillet et confortable.

(Peut être pas aussi douillet et confortable)

J’ai tenté la fourgonnette, mobile utile, le plus drôle c’est qu’il s’agissait d’une camionnette réformee de la police.

(un peu plus douillette et confortable que celle de la photo)

Continue reading “Mon ascension inversée vers le minimalisme”

Souvenir sans nostalgie de l’époque où j’étais du côté des bouchers.

Toi tu es intelligent, tu sais ce qu’on est en train de faire non ?

Bien-sûr que je l’avais compris : après des années d’acharnement à dégraisser et dégraisser encore, il ne restait qu’un tout petit bout de gras et c’était nous, il fallait qu’on disparaisse, le gras c’est pas sain pour l’économie.

“Tu sais ce qu’on est en train de faire non ?” Cette question, c’est mon “cadre référent” de l’époque qui me l’a posée lors d’une petite discutions en aparté après un comment dit-on déjà ? Comité de… Comité de pilotage oui c’est ça, “copil”. Un “copil” à se vomir dessus. J’ignore encore aujourd’hui si son intention était de sonder mon état d’esprit dans le but de savoir si je pouvais représenter un danger quelconque ou parce qu’il était aussi dégouté que moi et qu’il recherchait une oreille amie.

Fusion, acquisition, standardisation, rationalisation, automatisation… vous avez certainement entendu ces mots au moins une fois à la télévision non ? CAC 40 ça vous dit peut être quelque-chose ? Sinon, je peux vous expliquer en quelques mots simples :

Fusion, acquisition, standardisation et rationalisation sont les étapes nécessaires dans le monde du grand capital pour arriver au résultat ultime, celui qui fait bander le porte-feuille des grands patrons : le dégraissage -comprendre la suppression de personnel-. Dégraissage qui entraine (et c’est​ là où érection est à son maximum) plus de bénéfice.

C’est le joyeux petit monde dans lequel j’ai opéré pendant des années et j’étais plutôt brillant, j’ai rationalisé beaucoup de monde. Si vous ne comprenez pas tout à fait la signification du mot rationaliser voici une petite définition qui va vous aider un peu.

Rationaliser : coller le plus de gens possible au chômage car ils grèvent le bénéfice.

Jusqu’au stade ultime le projet viagra, l’extase suprême des gonades patronales qui consistait tout simplement à “rationaliser” les équipes de “rationalisateurs” parce que vous comprenez, ça en fait des bouches à nourrir tout ça. Et le plus joli de l’histoire, c’est que l’on a dû recruter des intérimaires pour le faire car on manquait de personnel qualifié. Intérimaires, embauchés dans le vivier de “rationalisateurs” qu’on avait “dégraissé” ici et là et ils étaient heureux de trouver un peu de travail, car eux aussi avaient des bouches à nourrir.

À l’époque, je pensais comme eux, je pensais qu’on était soit le boucher soit le morceau de viande et je faisais Mon petit travail de boucher, je manoeuvrais la petite manette qu’on m’avait confiee avec un certain talent, je proposais des idées pour accélérer la cadence.

Je lui ai répondu “oui je sais” et j’ai dénoué ma cravate, cette cravate voyage avec moi aujourd’hui, elle reste dans une poche de ma sacoche depuis. Souvenir de l’époque où je faisais partie des bouchers et je pensais que c’était bien.

Tsoin tsoin.

– docteur, je crois que je deviens fou…

– mais non, mais non, c’est psychologique tout ça…

Je suis un peu déçu

Pour une fois  j’ai essayé de mettre un peu d’humour  et d’auto dérision dans l’article “vous n’allez jamais deviner ce qui s’est passé aujourd’hui”, vous ne vous en êtes même pas aperçus…

Bonne journée quand même ! 🙂

Ce soir il y avait un plateau bien garni, je me suis approché rien n’était entamé il y avait même un beignet emballé mais je n’ai pas osé.

Il y avait cette jeune femme juste à côté, elle m’a regardé charmant, elle m’a souri joli j’ai souri aussi. 

Elle était belle,

 elles sont toujours belles quand elles nous sourient.

Et moi j’étais beau,

On est toujours beaux quand elles nous sourient.

Ce soir j’ai mangé du coeur d’artichaut.

(Et puis je suis repassé et j’ai chipé le beignet sans attirer son attention, ensuite le plateau elle n’a rien vu. Gentleman cambrioleur)

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